Mes débuts en Warré

Anne, ma voisine apicultrise, me parle d'une ruche Warré qui fait merveille. Je me renseigne et me dis : pour sûr, la belle ruche ! j'en commande une sur 5 hausses à un menuisier qui fait des Warré en Douglas pourvues de vitres, tout ce que je cherchais : Douglas pour l'imputrescibilité, vitres pour la pédagogie.

Par contre, trouver un essaim sur Warré, dur dur dans la région. J'en trouve un en Auvergne, un essaim Carnica. Moyennement chaud pour l'import des gênes Carnica dans la biosphère francilienne, je me rassure en méditant les pratiques du frère Adam (croisements de multiples souches) et achète là-bas un essaim. Je leur descend deux hausses Warré en ruche le 15 juin à l'occasion d'une prestation chez Michelin, pour les remonter à l'automne.

En fait d'automne, ce sera le 15 septembre, avec la déconvenue qu'une seule hausse est construite, les abeilles ont essuyé un été humide et froid et leurs réserves sont inférieures à 2 kg de miel. Installées à Choisy, elle travaillent sans tarder jusqu'à fin novembre, mais leurs réserves plafonnent à 2 kg (contre 12 à la Dadant). Je décide de leur donner du sirop (4,7 kg de sucre en tout), du miel bio (0,15 kg) et enfin, en février, de l'Apifonda (2,5 kg qu'elles sont en train de terminer ces jours-ci).

Les essaims qui s'installent au printemps 2015, je les ai installés en Warré.